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Canal du Midi, un chef d’oeuvre en péril !

Domaine de la Gourgasse, à l’abri des platanes

Domaine de la Gourgasse, à l’abri des platanes

Le Canal du Midi est le symbole de toute une région, ce chef d’œuvre construit par Pierre-Paul Riquet à la fin du XVII ème siècle est même inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1996. Il représente un tracé de 42 000 platanes, une œuvre colossale, qui attire les touristes du monde entier.

Mais en 2006, un mal incurable frappe les arbres bicentenaires. Un champignon appelé le « chancre coloré » décime 10 000 arbres dont 7000 ont déjà été abattus.
Devant cette hécatombe l’établissement public Voies Navigables de France (VNF) a entrepris de remplacer les 42 000 platanes bordant le Canal, en espérant une solution miracle.

Prochainement un vaccin sera testé à Sallèles-d’Aude ainsi qu’à Castelnaudary avec l’accord de la VNF. Il faudra cependant être patient car les résultats ne pourront être constatés que dans deux à trois ans.

Ce champignon n’aura pas seulement touché les platanes, c’est toute une population qui se retrouve orpheline, population pour qui le Canal fait parti du décor quotidien.

C’est le cas du Domaine de la Gourgasse Neuve, une exploitation viticole fondée en 1880 située à Béziers entre le Canal du Midi et la Via Domitia.
Les vignes de la famille Iché ont grandi et se sont épanouies aux côtés de ces arbres protecteurs.
Aujourd’hui, le domaine est seul pour donner toutes ses lettres de noblesse à son petit bout de Canal « amputé » de ses membres. Il vous invite à le rejoindre pour continuer à faire vivre la mémoire de ces « grands messieurs » qui l’ont vu naître.

Oppidum d’Ensérune

Etang de Montady depuis l'oppidum

Etang de Montady depuis l’oppidum

À une dizaine de kilomètres du Domaine de La Gourgasse neuve et de Béziers, entre garrigue Languedocienne et rivages Méditerranéens, visitez le site archéologique d’Ensérune et découvrez un village Gaulois parmi les plus importants du Midi.

Le site d’Ensérune est réputé pour posséder une quantité importante de modules de stockage que sont les silos, creusés dans la roche du sous-sol. En effet, on compte pas moins de 300 fosses sur la colline et ses environs. Ces structures présentent une capacité pouvant aller de 10 000 à 85 000 litres, avec une forme généralement ovoïde.
Construits tout au long de l’histoire du site, contrairement à ce que pensait Jean Jannoray dans les années 1950 (réalisation des fosses avant le Véme siècle av. J.-C., puis réutilisation en tant que citernes, comblement pour permettre la construction de nouvelles habitations, etc.), ils ont servi de structures de stockage des denrées. L’usage en tant que réserves d’eau est peu vraisemblable. Les réserves de céréales constituent un élément vital pour la survie des groupes humains. Apparue aux environs de la révolution néolithique, la maîtrise du stockage des céréales est essentielle dans l’organisation de la plupart des sociétés car elle est impliquée dans plusieurs activités humaines majeures.